Pouvez-vous nous présenter votre commune en quelques mots ?
Épernon est une commune française située à 65 km au sud-ouest de Paris, sur la ligne SNCF Paris-Le Mans, au confluent de trois rivières, en lisière de la forêt de Rambouillet, dans le département d’Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire. Épernon aujourd’hui compte 5 592 habitants, une zone industrielle avec près de 4 000 emplois et dont la superficie va augmenter de plusieurs hectares. C’est une ville sportive, avec plus de 3 000 licenciés venant aussi des communes limitrophes. Elle dispose aussi d’une salle de spectacles Les Prairiales de 550 places.
La ville d’Épernon a aussi un passé riche en histoire et en a conservé de nombreuses traces, que ce soit des bâtiments ou des sites, comme la salle des Pressoirs, l’église Saint Pierre et le Prieuré Saint Thomas, tous les trois construits au 12e Siècle. Épernon fut de tous les temps un très grand centre carrier. L’arrivée du chemin de fer rendit possible l’envoi de pierres et de pavés vers la région parisienne, car les travaux haussmanniens ont été de très grands consommateurs de pavés d’Épernon.
La commune est limitrophe du département des Yvelines, en région Île-de-France avec les communes de Raizeux, Saint-Hilarion et Émancé. C’est le siège de la communauté de communes des Portes Euréliennes d’Île-de-France, la troisième d’Eure-et-Loir par sa population, environ 60 000 habitants (2015).
Qu’est-ce qui vous a amené à vous présenter pour siéger au Conseil municipal ?
Lors de mon arrivé à Épernon en 2013, on m’a proposé de participer à une liste et j’ai accepté.
Il se trouve que depuis 2008 j’étais élu à Grasse dans le 06 où j’avais conduit une liste aux élections municipales.
Peu après les élections de 2014, la tête de liste et certains anciens élus ont décidé de démissionner afin que de nouveaux élus puissent siéger, dont moi.
En 2020, j’ai conduit une liste citoyenne et nous avons pu avoir 6 élus, dont 2 ont été exclus de notre groupe depuis.
Nous avions la volonté de proposer à nos concitoyens un renouveau de la politique, d’autres pratiques, un renouveau culturel, une démocratie rénovée et participative et la mise en valeur de notre ville, face à une gestion et des pratiques rituelles des mêmes élus depuis plus de 25 ans.
Comment le Maire et sa majorité respectent vos droits d’élus minoritaires ? Le cas échéant, qu’avez-vous entrepris pour un meilleur respect de ces droits ?
Nos droits sont respectés par la majorité mais uniquement sur le minima prévu dans le cadre juridique devant s’appliquer.
L’expression de l’opposition s’applique aussi sur le minima du minima … parce qu’ils ne pouvaient donner moins !
Cela est possible car chaque fois que nous avons demandé un contrôle de légalité, soit il nous a été répondu que nous avions qu’à aller au TA, soit la préfecture n’a pas daigné nous répondre.
Fort de ce constat, le maire et son équipe se sentent forts à ne pas respecter les règles administratives et d’urbanisme.
Pour autant, nous ne lâchons rien, nous dénonçons tous les manquements avec nos pauvres moyens (réseaux sociaux, presse, courriers, vidéo …). Cela a permis l’arrêt de travaux, de chantier et l’obligation de demander les autorisations nécessaires et cela malgré tout sans qu’ils n’aient aucune remontrance préfectorale !
Quels services de l’AELO avez-vous utilisés ? Que vous ont-ils apporté ?
Adhérent récent, J’ai avec les élus de mon groupe fait une formation com/ bilan mi-mandat qui a été fortement appréciée. De nombreux outils mis à notre disposition pour mieux cibler notre communication et construire notre document de mi-mandat.
Les nombreux échanges avec l’AELO (groupe privé Facebook notamment), permettent d’avoir beaucoup de réponses et expériences dans les divers domaines d’une gestion communale. Si demain j’avais avec mon équipe le besoin de soutien, je sais pouvoir le trouver aussi bien auprès des adhérents que de l’association.